L’éducation à la sécurité à l’école permet aux élèves de développer progressivement un comportement responsable dans la circulation. Il s’agit d’un enseignement obligatoire et inclus dans les horaires et dans les programmes. La sécurité routière peut être aussi étudiée dans les auto-écoles ou autres structures administratives. Elle permet d’évaluer la capacité des novices à la conduite. Voici les principes et fonctionnements en matière de sécurité routière.
Quels sont les principes qui régissent l’éducation à la sécurité routière ?
L’éducation routière représente un certain nombre de connaissances qui permettent de se protéger des dangers de la circulation. Elle débute à l’école où les élèves peuvent décrocher l’attestation assr 2. Elle permet de tenir compte des autres usagers de l’espace routier. Ainsi, vous épargnez non seulement votre vie, mais aussi celle des autres. Cette formation offre aux différents usagers de la route une connaissance pour circuler de façon sécurisée. À cet effet, elle se charge de l’apprentissage de la conduite des véhicules en auto-école ou autres niveaux. Cette formation couvre aussi votre éducation sur le droit civique des autres usagers (y compris les piétons). Elle représente l’un des axes contribuant à améliorer la sécurité routière. En milieu scolaire, l’acquisition des connaissances nécessaires pour la conduite se déroule généralement en trois étapes.
Le fonctionnement de l’éducation routière sur le plan scolaire
La notion de continuum éducatif née en 2006 soutient que l’éducation routière ne devrait pas se limiter au permis de conduire. C’est ainsi qu’elle a été intégrée au système éducatif scolaire. Elle s’apprend alors de manière progressive et continue en fonction des capacités et des besoins de chaque âge. Une formation sur le Code de la route est intégrée déjà en école primaire et elle se conclut par une attestation (l’APER). Cette formation a pour but d’apprendre aux élèves les attitudes à observer sur la route en tant que piéton ou conducteur. En résumé, l’éducation routière en primaire informe les enfants sur le Code de la route et son importance. L’APER forme ainsi le premier maillon du continuum éducatif à la conduite routière. C’est au cours d’un CISR de 2002 que la bonne conduite a été élargie au-delà du permis de conduire.
L’attestation scolaire de premier niveau (ASSR 1) est la première vraie certification sur le plan scolaire et elle est délivrée en fin de première. L’attestation scolaire de deuxième niveau (ASSR 2) est quant à elle délivrée en fin de troisième. La troisième certification est le brevet de sécurité routière. Cette dernière est destinée à ceux qui ont suivi une formation pratique à la conduite de cyclomoteur. Elle représente depuis quelques années le permis AM.
Le rôle de l’éducation à la sécurité routière à chaque niveau de cycle
Dans le milieu scolaire, la certification sur la sécurité routière s’effectue à trois niveaux.
À la fin du premier cycle
Jusqu’à la fin du premier cycle, l’objectif est d’amener les élèves à savoir comment agir, s’exprimer et comprendre le concept. À la fin de ce cycle, les enfants doivent pouvoir effectuer un certain nombre de choses. Ils doivent pouvoir ajuster et enchaîner leurs actions et leurs déplacements en fonction des obstacles. Aussi, c’est possible pour eux de suivre la trajectoire adéquate en fonction de certains obstacles. Les enfants apprennent donc à se déplacer avec aisance dans diverses situations.
À la fin du second cycle
À ce niveau, ils doivent réaliser un parcours en adaptant leurs déplacements à un espace irrégulier. Ils doivent respecter les règles de sécurité qui s’appliquent à chaque environnement. Sur le plan moral, ils appartiennent à se comporter de manière responsable avec les autres usagers.
À la fin du troisième cycle
Ici, l’apprentissage est moral, mais aussi physique et sportif. Il permet de réaliser des parcours inhabituels dans un espace naturel, aménagé ou artificiel. Il permet aussi d’apprendre et d’appliquer les règles de sécurité qui s’appliquent à chaque environnement. Pour ce qui est de l’éducation morale, elle est basée sur la sensibilisation. Elle éveille la conscience, le respect, le sens de la responsabilité et les notions de droits et devoirs.
Ils sont ensuite invités à passer l’épreuve pour montrer leur aptitude et leur savoir-faire.